top of page

AVANT, WALBRZYCH ÉTAIT VIVANTE ...

Capture d’écran 2024-12-15 à 10.12.14.png

A cent kilomètres au nord de Katowice, dans une vallée encaissée proche de la frontière tchè- que, la ville de Walbrzych, environ 120 000 habitants, était l’autre grande ville des mines de charbon en Pologne. Dès les années 1990, elle a vu ses mines fermer tout comme celles de Katowice, de Victoria… Victimes, après 130 ans d’exploitation, de gouvernements n’ayant jamais osé s’attaquer à ses vieilles mines héritées de l’époque communiste.

 

Les anciens mineurs n’ont pas retrouvé de travail. Certains sont néanmoins retournés creuser dans des mines illégales, les « dedaszyby » ou « puits de pauvreté », car à Walbrzych le charbon est partout et les veines afFleurent souvent jusqu’à la surface du sol.

 

« Avant, Walbrzych était vivante. La mine payait tout, les équipements sportifs, la culture, les écoles. »

 

Aujourd’hui demeurent des rues vides, des façades lépreuses noircies par le charbon… cependant la ville a engagé un processus de reconversion et se cherche des débouchés, notamment dans le tourisme, la création d’une zone franche et l’ouverture de plusieurs grandes écoles.

 

Ici, tout juste à la sortie de la ville s’abandonne un ı̂lot de cité ouvrière où seules quelques rares familles demeurent. Ici, on ne recherche pas le temps perdu, mais des restes de cuivre et autres métaux qui seront revendus pour survivre.

 

Regard sur un passé encore bien présent, sur une déchirure du temps qui relègue le monde d’avant dans un passé à jamais révolu… tout en contraste avec une ville qui s’européanise …

bottom of page